Rachel
Moi, c'est Rachel, 26 ans. Je suis une professionnelle de la communication et dans mon temps libre une fan de thriller, de true-crime et d'écriture. Je me considère comme une épicurienne angoissée, une féministe en construction, une adepte des mots barbares.

Confinement pt.2 : L'art de s'écouter

Nous revoici en confinement. On pouvait s’y attendre. Par contre, il est difficile de prévoir quelles seront nos réactions et notre état d’esprit au fil des semaines et des jours qui passent.  Nous aurons à faire face à de nouveaux défis intérieurs. Nous aurons à nous retrouver de nouveau face à nous même avec les enjeux et les angoisses qui vont avec. Pour autant, nous avons pour avantage d’être plus ou moins préparé, de connaître les étapes d'acceptation de ce nouvel enfermement forcé. Pourtant, rien ne nous garantit que notre “nous” intérieur sera prêt à accepter ce nouveau changement, cette nouvelle restriction physique et psychologique. J’écris cet article, non pas pour faire un état des lieux général et morose de la situation, mais plus comme un exutoire personnel. L’annonce du président a suscité un état de stress qui m’a moi-même surprise. Il va falloir apprendre à me réadapter à mon nouvel univers, entre des murs nouveaux. 


Photo by Sean Benesh on Unsplash



Les informations en continu ou la continuité de l’angoisse


J’ai fait l’erreur de me reconnecter aux informations en continu, d’abord pour me mettre au fait des restrictions et des annonces gouvernementales autour de ce nouveau confinement. Malheureusement, l'enchaînement d’évènements dramatiques en France aura poussé ma consommation des informations un peu plus loin que d’habitude. Le nouveau confinement combiné à ces attaques terroristes, aux conflits internationaux…. mon angoisse a connu un rebond phénoménal. Rien ne me réconfortait réellement, et j’ai traîné ma misère pendant deux jours sans savoir réellement quoi en faire, quoi en retirer.  J’ai eu l’impression que le monde s’écroulait, j’étais dans un état de lucidité extrême face à tout ce qui se passait. Une lucidité telle, que rien ne pouvait guérir les plaies géantes qui s’ouvraient petit à petit autour de moi. Ces plaies se nourrissaient de ce flot insoutenable d’informations mortifères, alarmistes, polémistes. C’est un bruit constant, qui grignote la vitalité, qui grignote l’espoir, qui bouffe le moral. On ne m’y reprendra plus ! 


Photo by Peter Lawrence on Unsplash



Eviter le “confiné idéal” pour mieux s’écouter


Lors du dernier confinement, les prêcheurs du développement personnel nous ont littéralement submergé de routine “bien-être” à suivre. Les youtubeur.seuses ont dévoilé leur top 5 des actions quotidiennes pour supporter la vie confinée. On nous a suggéré à maintes reprises de sortir de notre zone de confort intérieur, d’être productif, d’être créatif, d’être force de proposition dans notre propre vie. Et si, ces nouveaux prêcheurs du bien-être occidental ont peut-être des intentions louables, elles ont eu de véritables effets néfastes pour un grand nombre de personnes. Je n’oublierai pas cette fois-ci de “m’écouter”, et de me demander pourquoi je fais telle ou telle action, si c’est pour moi ou si c’est pour coller à des attentes que l’on peut avoir du confiné idéal. Il est parfois difficile de s’écouter dans ce brouhaha, mais rien ne nous empêche de faire des choses que nous apprécions et surtout qui nous font du bien, des “guilty pleasure” qui n’ont pas à nous faire sentir coupable. Jamais. Il ne faut pas mener un train de vie radicalement opposé à ce que nous vivons habituellement, pour le seul bien de coller à l’image que l’on se fait du confiné idéal. 


Faire les choses pour nous, c’est aussi préserver notre santé physique et mentale.

Photo by Kazden Cattapan on Unsplash


Et vous, comment vivez-vous ce nouveau confinement ? 




Commentaires

  1. Merci pour cet article déculpabilisant qui va aider à passer un confinement plus doux.
    Belle journée !

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